Investir dans l’immobilier commercial n’est plus réservé aux grands investisseurs
Last Updated on 28 octobre 2025 by Equipo Urbanitae
Pendant des années, parler d’investissement dans l’immobilier commercial—bureaux, commerces, hôtels, résidences étudiantes—signifiait parler des grandes ligues. Des tickets de plusieurs millions. Des opérations structurées entre fonds internationaux, compagnies d’assurance et grands patrimoines. Un monde auquel l’investisseur particulier n’avait pas réellement accès.
Ce monde est en train de changer.
En Espagne et dans le reste de l’Europe, nous observons une tendance très claire : le capital ne se concentre plus uniquement sur le logement traditionnel. Des secteurs comme le retail (commerces bien situés, parcs commerciaux, centres commerciaux repositionnés), l’hôtellerie ou le “living géré”—résidences étudiantes, flex living, locations professionnelles—sont de nouveau au centre de l’appétit des investisseurs. Parallèlement, l’investisseur institutionnel est prêt à payer un prix élevé pour des actifs offrant une occupation stable, une visibilité des revenus et une gestion professionnelle.
Et, pour la première fois, ce type d’actifs devient accessible à l’investisseur particulier.
CRE : Qu’est-ce que l’‘immobilier commercial’ ?
Quand on parle de CRE (Commercial Real Estate), on ne parle pas seulement de bureaux. On parle de tout actif immobilier dont la valeur ne réside pas uniquement dans “la pierre”, mais dans “l’activité que cette pierre génère.”
Cela inclut :
- Retail (commerces situés dans des emplacements de premier ordre, parcs commerciaux)
- Hôtels et hébergements touristiques avec opérateur
- Résidences étudiantes et autres formes de “living géré”
- Logements locatifs gérés de manière professionnelle
- Actifs alternatifs avec opérateur (résidences assistées, santé…)
Autrement dit, des actifs qui génèrent soit des revenus récurrents (loyers ou exploitation), soit sont développés dans le but d’être vendus clé en main à un acheteur institutionnel recherchant précisément ces revenus stables.
Ceci diffère de l’immobilier résidentiel classique. Dans une promotion classique, le cycle est : acheter le terrain → construire → vendre les logements aux particuliers. Dans le CRE, il s’agit généralement de : acheter ou développer l’actif → le stabiliser (avec opérateur, locataire, contrat) → le vendre à un acheteur cherchant des revenus récurrents à long terme. L’investisseur profite de la phase de création de valeur.
Pourquoi l’immobilier commercial est-il si attractif aujourd’hui ?
Pour trois raisons très claires :
1. Une demande structurelle
Dans certains créneaux, la demande dépasse largement l’offre. Le meilleur exemple est l’hébergement étudiant. Madrid et Barcelone, ainsi que des villes universitaires comme Valence, Séville ou Bilbao, connaissent une forte pression : plus d’étudiants, plus de mobilité, moins de logements abordables proches des campus. Cela entraîne un taux d’occupation des résidences modernes proche de 100 %, faisant d’un actif bien situé un bien presque garanti pour un acheteur institutionnel.
2. Stabilité des revenus
Dans le CRE, la valeur ne dépend plus seulement de “la valeur au mètre carré” mais de “la trésorerie que l’actif génère chaque année.” Pour les compagnies d’assurance, les foncières et les family offices, un actif avec un opérateur fiable, un contrat clair et une visibilité des revenus sur plusieurs années est de l’or. C’est pourquoi on observe un tel intérêt pour le retail prime (commerces et parcs commerciaux bien situés), l’hôtellerie sélective et le living géré : ce sont des actifs produisant des revenus relativement prévisibles.
3. Professionnalisation et sortie claire
Le plan d’affaires de nombreux projets commerciaux est défini dès le départ : structurer l’opération, sécuriser le permis, finaliser le financement, développer l’actif, consolider un opérateur et vendre clé en main à un acheteur institutionnel. Autrement dit, il existe une stratégie de sortie identifiée dès le premier jour, ce qui réduit l’incertitude et limite le risque.
Pour l’investisseur particulier, cela est important car il permet de capturer de la valeur à une phase historiquement réservée aux grands : avant qu’un fonds international n’achète l’actif stabilisé.
Exemple pratique : Résidence Marte
Un exemple récent chez Urbanitae est Résidence Marte, un projet de logement étudiant à Móstoles (Madrid), face au campus de l’Université Rey Juan Carlos.
L’opération consiste à développer un actif de plus de 300 lits, avec tous les services modernes d’une résidence universitaire : espaces d’étude, restauration, loisirs, salle de sport, piscine et services inclus. L’actif est conçu pour être exploité par un gestionnaire spécialisé et, une fois construit et stabilisé, vendu clé en main à un acheteur institutionnel.
Pourquoi cet actif s’inscrit-il dans le CRE ?
- Demande réelle et visible. Dans le sud-ouest de Madrid, des dizaines de milliers d’étudiants se concentrent dans la zone, avec une proportion croissante—plus de 30 % dans certaines facultés—venant d’autres régions. L’alternative classique—colocation loin du campus—est de plus en plus chère et moins confortable. Cela génère une demande très élevée, durable et relativement prévisible.
- Produit professionnalisé. Il ne s’agit pas de “louer des chambres” mais d’offrir un logement avec services complets et environnement contrôlé. Pour les parents et les étudiants, c’est une garantie de sécurité et de prévisibilité. Pour l’acheteur institutionnel final, c’est un moyen d’acquérir des flux de trésorerie stables.
- Sortie institutionnelle dès le départ. La thèse du projet est claire : développer, lancer avec un opérateur et vendre à un fonds spécialisé dans le student housing. Ce fonds ne veut pas assumer de risque urbanistique ni de construction ; il souhaite un actif clé en main exploitable pendant des décennies. C’est là que l’investisseur Urbanitae capture la plus-value.
- Alignement des intérêts. Ces structures intègrent des rendements préférentiels pour les investisseurs Urbanitae : avant que le promoteur ne touche sa part de succès, l’investisseur dispose d’un objectif de TRI minimum. Autrement dit, le gestionnaire ne gagne que si l’investisseur gagne d’abord. C’est exactement le type d’alignement que nous recherchons dans le CRE.
Bien que formellement il s’agisse de “logement étudiant”, pour nous il s’agit d’immobilier commercial : un actif évalué pour sa capacité à générer des revenus durables sous un opérateur.
Ce que Urbanitae apporte
Jusqu’à présent, l’investisseur particulier pouvait diversifier dans le résidentiel : projets à plus-value, dette, logements côtiers, prime, VPO… C’était déjà puissant. Le pas suivant est de diversifier par type d’actif immobilier, pas seulement par zone ou par risque.
Autrement dit : pas seulement du logement. Aussi résidences étudiantes, hébergements touristiques avec opérateur, commerces bien situés, produits locatifs gérés professionnellement. Tous des segments historiquement réservés aux institutionnels.
Notre stratégie repose sur trois axes :
- Accès: Permettre l’entrée dans des opérations qui nécessitaient auparavant des millions d’euros, avec des tickets beaucoup plus faibles.
- Rigueur professionnelle: Chaque projet arrive avec une thèse claire (quoi acheter, quelle valeur créer, qui est l’opérateur, quelle est la sortie prévue). L’investisseur n’a pas à “gérer un local” ; il participe à une structure qui naît avec une feuille de route.
- Portefeuille plus résilient: Lorsqu’un investisseur particulier peut avoir, sur la même plateforme, logement en bord de mer, dette sur terrain urbain, repositionnement de commerces et résidence étudiante près d’un campus, il ne dépend plus d’un seul cycle.
C’est cela, le saut.