Investissements à court terme : comment obtenir de la rentabilité avec stratégie
Last Updated on 3 septembre 2025 by Equipo Urbanitae
Les investissements à court terme occupent une place essentielle dans la stratégie de tout épargnant ou investisseur souhaitant rentabiliser son capital sans l’immobiliser sur de longues périodes. Qu’il s’agisse d’optimiser la gestion de la liquidité ou de préparer des décisions d’investissement plus ambitieuses, l’investissement à court terme exige une combinaison de prudence, d’agilité et d’une évaluation correcte du risque.
Mais toutes les alternatives ne conviennent pas à ceux qui recherchent un rendement rapide. Certaines options offrent sécurité et liquidité. D’autres, bien que populaires, peuvent s’avérer plus complexes ou risquées. Passons en revue les principales alternatives disponibles – et celles qu’il vaut mieux éviter – pour investir avec discernement et en toute connaissance de cause.
Que signifie court terme ?
En général, un investissement financier est considéré comme à court terme lorsque son horizon temporel se situe entre quelques semaines et, au maximum, douze mois. Son objectif n’est pas tant de constituer un patrimoine que de préserver le capital, générer un rendement modeste ou gagner du temps en attendant de décider de l’affectation finale des fonds.
Le court terme impose donc des conditions claires : liquidité, faible risque et prévisibilité. Cette durée se distingue des investissements à moyen terme, qui s’étendent entre un et cinq ans, et des investissements à long terme, supérieurs à cinq ans.
Où investir à court terme ?
Comme pour tout investissement, le succès n’est pas garanti — surtout à court terme. Mais ces options restent raisonnables.
1. Dépôts bancaires et comptes rémunérés
C’est la formule classique pour ceux qui privilégient la sécurité. Leur principal attrait réside dans un rendement connu à l’avance et une liquidité immédiate. Même si leur performance peut être faible, surtout en période de taux d’intérêt bas, ils restent un outil efficace pour les profils conservateurs ou pour des fonds nécessaires à court terme.
2. Bons du Trésor
Ces titres de dette publique à court terme – émis sur 3, 6, 9 ou 12 mois – constituent une alternative à très faible risque, idéale pour les investisseurs souhaitant placer leur argent temporairement sans renoncer totalement à la rentabilité. Ils sont accessibles dès 1.000 euros et se négocient facilement sur le marché secondaire si l’on souhaite récupérer le capital avant l’échéance.
3. Fonds d’investissement conservateurs
Certains fonds investissent exclusivement dans des actifs obligataires à court terme, comme des obligations d’entreprises de haute qualité ou de la dette souveraine à échéances proches. Leur volatilité est réduite et leur liquidité élevée : il est courant de disposer des fonds sur son compte entre un et trois jours après la demande de rachat. Ils peuvent constituer une option attrayante pour les investisseurs cherchant un rendement légèrement supérieur à celui d’un dépôt, sans prendre de risques importants.
4. Crowdfunding immobilier à court terme
L’essor du crowdfunding a ouvert la voie à des projets immobiliers de durée limitée – parfois de seulement quelques mois – offrant des rendements intéressants. Bien que non exempt de risques, ce véhicule permet, grâce à des plateformes comme Urbanitae, de diversifier ses placements, d’entrer avec des montants modérés et de participer au marché immobilier sans devoir acquérir un bien complet – même si cette option reste possible.
Où ne pas investir si vous pensez court terme ?
Le meilleur atout en matière d’investissement, c’est le temps. Du moins pour la majorité des investisseurs. C’est pourquoi il ne faut pas considérer ces placements comme un gain rapide.
1. Bourse
Malgré sa liquidité, le marché boursier présente une forte volatilité sur de courtes périodes. Prévoir le comportement des actions sur quelques semaines ou mois est extrêmement difficile, même pour les investisseurs expérimentés. Le risque de subir des pertes importantes avant de pouvoir se désengager est élevé.
2. Obligations à long terme
Bien qu’elles paraissent sûres, les obligations de longue durée comportent des risques importants si elles ne sont pas conservées jusqu’à l’échéance. Les variations des taux d’intérêt affectent fortement ces titres, qui peuvent enregistrer des baisses significatives de leur valeur sur le marché secondaire. Cela les rend inadaptés aux stratégies de courte durée.
3. Fonds d’investissement à forte exposition au risque
La liquidité de ces fonds peut induire en erreur : la possibilité de récupérer rapidement son argent ne garantit pas la stabilité de leur valeur. Les fonds fortement exposés aux actions, à la dette de faible qualité ou à des secteurs volatils ne conviennent pas pour des horizons courts, sauf si l’on accepte un niveau de risque élevé et la possibilité de pertes en capital.
Quelle place pour le court terme dans une stratégie globale ?
Les investissements à court et à long terme ne doivent pas être vus comme exclusifs, mais comme des composantes complémentaires d’une stratégie financière solide. Le court terme peut remplir différentes fonctions : protéger le capital en attendant d’autres décisions, couvrir des besoins de liquidité futurs ou répondre à des conditions spécifiques du marché. L’investisseur doit toutefois rester honnête avec lui-même : quel niveau de risque est-il prêt à assumer ? Dans quel délai pourrait-il avoir besoin du capital ? Quel est le véritable objectif de l’investissement ? Ce n’est qu’à partir de ces réponses qu’il sera possible de choisir l’outil approprié. Dans un contexte où l’inflation peut éroder le pouvoir d’achat en quelques mois seulement, placer judicieusement son capital – et non pas simplement l’immobiliser – peut faire toute la différence.
